PLACE DONNEE AU SYMPTOME DANS LA CURE

En psychanalyse, le symptôme est considéré comme un compromis de l'inconscient.

Par son symptôme, le patient  exprime ce qu’il ne peut dire avec des mots. Il en a besoin pour dire quelque chose d'une souffrance intérieure tout en occultant sa source. Ceci pour dire qu’en thérapie, on aborde toujours le symptôme avec prudence.

Supprimer le symptôme sans en trouver l’origine ne consisterait qu’à le déplacer, c’est-à-dire, à le faire réapparaître sous une autre forme. On ne s’intéresse donc pas au symptôme dans ses caractéristiques de surface. Pour employer une image, le symptôme n’est que l’écume de la vague.

Le symptôme interroge : pourquoi cela arrive-t-il ? à quel besoin de la personne répond-il ? qu’elle en est sa cause ? Le thérapeute vise à produire un savoir sur la cause.

Au fil du déroulement de la cure, les symptômes sont analysés. L’objectif consiste à permettre à la personne en analyse d’accéder à la conscience des parties de soi restées refoulées, réprimées, isolées, déniées, voire projetées sur autrui.

A travailler sur la source de ce fonctionnement qui cause un symptôme, un changement en profondeur se produit, entraînant ainsi au-delà de la résolution du symptôme, un effet thérapeutique plus vaste (dans la vie affective et sexuelle, l’évolution personnelle ou professionnelle).